1. Tas de branches et de feuilles
Les tas de branches et de feuilles offrent aux hérissons des abris et de la nourriture. S’il y a en plus un « abri à hérisson » dans le tas — un petit creux construit avec de grosses branches ou des bûches — il peut servir de refuge hivernal et de lieu d’élevage des petits. Les hérissons utilisent les feuilles pour tapisser leurs nids.

2. Haie sauvage
Les hérissons trouvent nourriture et abri dans les haies composées d’arbustes indigènes dont les branches touchent le sol. Les haies sauvages entourées d’une bande d’herbes sont particulièrement précieuses.

3. Abris pour le sommeil durant la journée
Des cavités protégées des intempéries, par exemple sous des tas de bois, des amas de pierres, sous des palettes ou derrière des planches appuyées contre un mur, peuvent servir d’abris pour le sommeil diurne des hérissons. Parfois, un peu de « désordre » dans le jardin suffit.

4. Pelous/prairie fleurie
Les pelouses et prairies fleuries attirent non seulement le regard, mais aussi les insectes et autres petits êtres vivants qui font partie de l’alimentation des hérissons. Si les plantes poussent suffisamment haut, elles offrent aussi une bonne cachette.

5. Compost
Si les hérissons ont accès à un compost, ils y trouvent une grande variété de nourriture. Les tas de compost couverts offrent aussi une protection contre la météo.

6. Passages et dispositifs de sortie
Des passages au ras du sol dans les clôtures et murs, ainsi que des marches intermédiaires sur des escaliers hauts, permettent aux hérissons d’entrer dans les jardins. Des dispositifs de sortie dans les caves, conduits d’aération, bassins de jardin ou piscines permettent aux hérissons de s’échapper et peuvent ainsi leur sauver la vie.

7. Coins sauvages et fourrés
Un peu de nature sauvage dans le jardin attire de nombreux animaux sauvages. Les hérissons trouvent nourriture et refuge dans des coins naturels où poussent des plantes sauvages et où se cachent divers endroits discrets.

8. Points d'eau
Dans les zones urbanisées, il manque souvent des points d’eau où les animaux sauvages peuvent boire ou se baigner. De petites sources d’eau, comme une coupelle, doivent être équipées d’une aide à la sortie pour éviter que les petits animaux ne se noient. Elles doivent aussi être vidées et séchées régulièrement pour empêcher le développement de moustiques tigres et de germes pathogènes.